Je considère la forêt comme un véritable refuge. C'est en son cœur que j'ai appris à contempler la nature et à apprécier le vivant. Car la forêt est pleine de richesse, de mystères et regorge de surprises.

Les vieilles forêts de feuillus sont mes préférées. C'est un espace naturel sauvage,  un espace de jeux qui s'anime une fois que l'on disparaît. La présence de bois mort atteste que la forêt est vivante, peuplée de nombreuses espèces animales et végétales qui jouent chacune leur partition dans le cycle de la vie.

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Le massif du Morvan est couvert à environ 48% par la forêt. Soit un peu plus de  135 000 ha. Si les principales essences étaient le hêtre et le chêne, depuis les années 1950, les plantations de résineux  sont de plus en plus importantes. Aujourd'hui, le taux d'enrésinement dépasse les 50 %. Ainsi les peuplements de feuillus sont malheureusement petit à petit remplacés par des monocultures de douglas ou des sapins de noël.

La forêt n'est pas un champ d'arbres. C'est un écosystème complexe où la vie foisonne. La maladie actuelle du Morvan est bien la surexploitation forestière et ses coupes à blanc qui brise l'équilibre entre la production de bois et la préservation des espaces naturels.

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Espérons trouver encore ces vieux arbres tordus et mousseux, refuges de la vie, écoutons leurs feuilles qui murmurent et leur écorce qui raconte...